Ecojardin Comment faire mieux, écologiquement parlant ?
Les 341 sites labellisés bénéficient de rencontres et de journées techniques pour échanger et partager. Dernier exemple le 30 janvier, à Paris.
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« Le label Ecojardin donne de la crédibilité aux actions, il permet d'améliorer la gestion des espaces verts au quotidien ; la démarche dynamise les équipes sur le terrain et valorise le travail des agents. » Les témoignages entendus lors de la cinquième journée de valorisation du label Ecojardin, le 30 janvier dernier à Paris, mettent tous en avant le côté encourageant de cette démarche de labellisation. Présentés comme un processus d'amélioration continue, les sept domaines essentiels du label, repris dans le référentiel, reposent sur plus de cent critères établis pour progresser. Ce référentiel de gestion écologique se présente comme une expertise indépendante, reconnaissant le travail accompli et présentant les voies de progrès, pendant les trois années d'attribution.
Pour Barbara Pompili, secrétaire d'État en charge de la biodiversité, qui a remis leur label aux récipiendaires 2016, « un espace vert n'est pas un objet décoratif, il est intégré dans un territoire avec des habitants. C'est un espace vivant, complexe, dont on doit respecter les rythmes naturels. Le réseau Ecojardin est intéressant par la force de l'exemple qu'il propose ».
Le label, porté par Plante & Cité, est le fruit d'une construction collective dans le cadre du plan Ecophyto. L'agence Natureparif en assure la gestion et la communication. La publication du Guide de la gestion écologique en 2016 correspond à la mise à jour du guide de gestion différenciée de 2009.
Un bilan plutôt favorable
Ce réseau d'acteurs est constitué de 63 % de collectivités, 20 % d'établissement éducatifs, 17 % d'entreprises, ainsi que de 15 auditeurs, et de 5 personnes salariées pour l'animation et le suivi. L'engagement dans la démarche commence en regardant si la gestion en cours sur les sites considérés répond déjà au respect des critères essentiels. Ensuite, les principales étapes sont de s'inscrire en ligne, accueillir l'auditeur, fournir les documents justificatifs, et communiquer sur la labellisation.
Après cinq années d'existence, le bilan est plutôt favorable : 95 % des sites labellisés en 2012 ont renouvelé leur inscription, essentiellement parce que c'est un outil de management performant qui favorise une amélioration continue des pratiques et porte une ambition écologique. Environ 72 % des espaces labellisés sont des parcs et des squares, 8 % des espaces naturels, 5 % des espaces sociaux éducatifs, 4 % des établissements industriels et commerciaux. La moitié des gestionnaires sont des communes, 20 % des établissements d'enseignement, 16 % des entreprises, 7 % des intercommunalités, 6 % des départements.
François Colson, président de Plante & Cité, voit Ecojardin « comme un laboratoire de nouvelles pratiques, complémentaire d'autres labels, c'est un outil de formation et d'expérimentation ».
Pour 2017, les inscriptions sont ouvertes sur le site Ecojardin (*). Il y aura deux comités de labellisation, les 23 juin et 23 novembre. Il est conseillé de s'inscrire avant fin avril et septembre.
Cécile Claveirole
(*) Inscriptions sur http://www.label-ecojardin.fr/
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